"Toutes les dettes psychiques n'ont ni le même destin ni les mêmes conséquences : celles qui sont engendrées pour des dons de biens matériels, cadeaux, invitations, aide professionnelle, ou par des dons affectifs (comme peuvent l'être les manifestations d'amitié, le soutien apporté lors d'un malheur, les encouragements et, d'une façon générale, toutes les preuves d'amitié et d'amour), sont connues du donateur et du récipiendaire et peuvent donc être acquittées lorsque le bénéficiaire le désire. Leur non-remboursement est un choix conscient et librement assumé par le sujet.
D'autres dettes, au contraire, sont inconscientes, méconnues ou niées Ce sont elles qui tourmentent le sujet sans qu'il puisse s'en débarrasser." Gabrielle RUBIN, Pourquoi on en veut aux gens qui nous font du bien (2008)
Citation clairement pertinente dans le champ de l'analyse transgénérationnelle où les dettes inconscientes sont à la fois privées (entre deux personnes), sociales (entre groupes et communautés), et que ces dettes peuvent suinter d'une génération à l'autre, revenant cogner les individus dans leur psychisme, dans leur corps et leur symptôme.